An action plan will boost Ghent’s nightlife after corona

La ville flamande a même employé un coach de la vie nocturne

Depuis plusieurs mois, nous nous sommes habitués à entendre parler des effets négatifs de la pandémie sur la culture, la commerce, les établissements de restauration, etc. La vie nocturne a également subi des conséquences assez graves.

Pour Gand, ville flamande de 260 000 habitants, avec une communauté étudiante active, il est absolument indispensable de redonner à la vie nocturne son ancienne gloire. C'est pourquoi, depuis quelques semaines, les autorités communales s'associent aux représentants du secteur pour rendre la vie nocturne gantoise encore plus vivante après la pandémie.

De nouveaux enjeux appellent de nouvelles institutions

Il y a quelques jours, la ville de Gand, en collaboration avec le secteur du divertissement, a présenté un plan d'action visant à faire de Gand un lieu de prédilection pour une vie nocturne de qualité, sûre, durable et inclusive. Un coach et un conseil de la vie nocturne joueront les rôles principaux dans le processus.

Ce conseil consultatif se réunira quatre fois par an avec des représentants du secteur et des experts indépendants en économie de nuit, habitabilité, consommation de drogue, inclusivité et écologie.

Le plan d'action indique également que les lieux de vie nocturne actuels seront conservés et qu'un cadre sera établi pour explorer des idées expérimentales. Le plan prévoit aussi des actions à court terme.

Par exemple, le site web de la ville fournira plus d'informations aux entrepreneurs sur les réglementations, les subventions disponibles,  les permis et les demandes d'assurance. En consultation avec le coach, le secteur de la vie nocturne désignera également chaque année des personnes pour aider les start-ups.

Enfin, d'ici le printemps 2021, une agence sera désignée pour mener des recherches approfondies sur l'impact économique, l'emploi, l'image et le potentiel de croissance de la vie nocturne de Gand. Les citoyens seront également consultés à un moment donné.

Bart Meyskens, qui a été nommé premier coach de la vie nocturne à Gand en septembre, sera également membre du conseil. Avec plus de 25 ans d'expérience, Bart est un personnage connu sur la scène internationale des fêtes. « Je me vois comme le pont entre le milieu de la vie nocturne et la ville. Je veux aligner toutes les visions, des citoyens de Gand.... J'attends avec impatience la renaissance de la vie nocturne et son impact après la reprise. », a-t-il déclaré à cette occasion.

« Nous voulons établir un dialogue constant et ouvert avec toutes les parties impliquées dans le conseil de la vie nocturne et donner à la fois à ce secteur et aux experts un rôle consultatif. Nous voulons montrer que nous pensons que la vie nocturne est importante. Sa valeur ajoutée créative et économique ne peut guère être sous-estimée à Gand », a également commenté Sofie Bracke, échevine en économie.