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Michèle Picard, Maire de Vénissieux, sur les droits des femmes, le social et ses priorités
Née en 1967, Michèle Picard a vécu toute son enfance à Vénissieux. Elle a fait un Baccalauréat d’Arts appliqués au lycée Jean-Paul Sartre à Bron. Suivant son père militant depuis son plus jeune âge, elle a adhéré au Parti communiste français en novembre 1989. En 2000, Michèle devient secrétaire de la section du Parti communiste de Saint-Fons.
Élue en 2002, puis en 2007, Madame Picard a été députée suppléante de la 14ème circonscription du Rhône jusqu’en 2012. Élue au sein de la majorité municipale à Vénissieux en mars 2008, elle été adjointe déléguée à la politique sociale. Le 27 juin 2009, elle est devenue Maire de Vénissieux, remplaçant André Gerin. En mars 2014, les électeurs ont placé en tête la liste « Rassembler les Vénissians, tenir le cap à gauche » qu’elle conduisait.
Madame Picard, veuillez-vous décrire la ville de Vénissieux en quelques mots.
Vénissieux, c’est une grande ville, de 65 000 habitants. C’est une ville avec une histoire très riche qui commence à l'époque Gallo-Romaine, mais qui a aussi une histoire liée à la Seconde Guerre mondiale. C’est une ville populaire, industrielle et une ville solidaire, une terre d’accueil.
Vénissieux porte le label national de qualité de vie « Ville Fleurie ». Qu’est-ce que cela signifie pour ses habitants et visiteurs ?
Nous sommes connus depuis très longtemps dans le monde entier pour les roses à Vénissieux. Nous avions les plus grands rosiéristes qui s’installaient ici fin XIX-début XX siècle. Par exemple, la rose jaune est née ici.
Et puis, nous avons toujours eu le label « Ville fleurie », mais nous avions trois fleurs. Depuis 2015, nous en avons quatre et cela ne récompense pas que le fleurissement. Cela récompense également l'aménagement, le cadre urbain. J’en suis très fière parce ce que cela fait partie de notre histoire et puis cela montre aussi la qualité de nos services publics.
C’est un vrai choix politique d'avoir 80 jardiniers qui fleurissent la ville. Je crois que vivre dans une ville agréable est important. J’entends l'opposition dire qu'il vaut mieux se concentrer sur le social et j'ai envie de répondre : oui, mais même quand nous sommes démunis, nous avons le droit au beau.
Qu’est-ce que représente le projet de Grand Parilly et à quelle étape est sa réalisation ?
Nous travaillons sur ce projet déjà depuis 10 ans. Au départ c'est un terrain agricole, un terrain privé et un aménageur privé. Nous avons beaucoup travaillé avec eux et la Métropole. Je voulais vraiment un quartier de vie. Début septembre, l’enseigne Ikéa a ouvert ses portes, mais il y aura aussi Leroy Merlin, un immeuble d’activités tertiaires, de bureaux ; il y aura des logements, il y aura un hôtel, il y aura une résidence étudiante.
Nous défendons également la création d’un EHPAD (Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes). Nous essayons d’avoir les agréments de l’Agence régionale de santé et d'avoir aussi des professions médicales avec un pôle de santé. Il y aura une crèche, des équipements publics, des organismes publics comme la Sécurité Sociale.
Pourriez-vous dire quelques mots sur la convention entre les villes de Vénissieux et Saint-Fons et l’association Viffil-SOS Femmes en matière de logements d’urgence pour les victimes de violences ?
Le droit des femmes a toujours été une priorité pour la ville de Vénissieux. Je tiens beaucoup à la continuité. Il faut tenir compte de l'histoire. Dans le comité de libération à l’issue de la Guerre, une femme est devenue adjointe au maire. C’était la première femme. Le droit des femmes et la visibilité des femmes dans l'espace public ont toujours été une priorité. Depuis que je suis maire, nous avons beaucoup dénommé de rues portant des noms des femmes. Le dernier groupe scolaire, par exemple, porte le nom d’une femme, Flora Tristan.
Et puis, avant d'être maire, j’étais adjointe aux politiques sociales, lutte contre la grande pauvreté, personnes âgées et aux droits des femmes. Il y a la violence et tout le reste, mais je pense que quand on prend un sujet, il faut le prendre dans la globalité. C’est pour cela que je parle aussi de la visibilité des femmes dans l’espace public, parce que c’est important et cela va tout avec.
Il y a quelques années, nous avons mis en place le logement d’urgence. En France, quand vous avez des femmes victimes de violence, il faut travailler avec les Commissariats et ensuite avec la Maison de la Veille Sociale. Cependant, pour rentrer dans le système de la mise à l’abri, certaines fois c’est un peu long. Et nous avons des femmes qui déposaient plaintes, qui se sont trouvées devant un conjoint violent et qui ne pouvaient pas partir rapidement.
Donc, nous avons créé un logement d’urgence pour répondre à l’urgence de l’urgence, avant qu’elles entrent dans le dispositif de mise à l’abri. Ce logement d'urgence est géré par la Ville. Mais le conjoint violent n'était pas très loin.
Par conséquence, nous avons décidé de travailler avec Saint-Fons, qui elle-aussi créait un hébergement de ce type. Comme cela, quand il y a un conjoint violent à Saint-Fons, nous prenons la victime de Saint-Fons et inversement, quand il y a un conjoint violent à Vénissieux, la victime va à Saint-Fons. Du coup, cela éloigne un peu le conjoint violent.
La prise en charge dure jusqu’à six mois, elle n'est pas très longue. Nous avons une convention avec l'association Viffil-SOS Femmes pour accompagner 25 femmes, dans un parcours de reconstruction.
Quel est le bilan de votre mandat jusqu’ici ? Quels projets ou l’initiatives de votre gouvernance vous tiennent le plus à cœur ?
Je n’ai pas d’initiative ou un projet particulier dont je suis le plus contente. Rendre visible pour tous nos jeunes qui sont en difficulté la mission locale, c’est important. Créer ou agrandir des groupes scolaires, c'est aussi important. Construire une nouvelle cuisine centrale, avec une production et une maîtrise publique de la restauration scolaire, pour moi c'est important parce que cela nous permet d'avoir une maitrise sur l’enjeu de santé publique.
Je ne peux pas opposer des choses et tout est important. Sinon j’aurais l’impression de ne pas être maire de la totalité de la ville, sachant que les moins de 20 ans représentent 30 % de la population et les plus de 60 ans, représentent 15%. Les projets sont vraiment complémentaires.
Quels sont les objectifs principaux qui vous motivent à vous présenter aux Municipales en mars 2020 ?
D'abord c'est une continuité : ça fait plus de 80 ans que des maires communistes se sont succédés avec un projet. Quand je suis devenu maire, j'ai dit que c’était une page qui se tournait, mais que c'était le même livre. Et effectivement, je pense qu'une ville ne se construit pas en 6 ans.
J’ai des projets et une ville se dessine sur 30 ans. Un maire ne peut pas visualiser sa ville que devant les phares de la voiture. Il est obligé de regarder bien plus loin, avec une vision à très long terme. Et du coup, oui, je pense avoir des projets et des objectifs, ce qui fait que je me représente. Je veux aussi barrer la route à certains opposants qui pour moi seront toxiques pour l’intérêt général et pour les habitants.
En revanche, nous avons aussi une difficulté en France actuellement : la baisse des moyens financiers alloués aux communes, et ce qu'on appelle la contractualisation avec l’État. Donc, cela nous contraint à faire attention aux dépenses de fonctionnement et c'est difficile de développer de nouvelles missions. Chaque fois que nous développons une nouvelle mission, il faut chercher des fonds.
Malgré les contraintes budgétaires importantes, nous essayons de poursuivre notre développement, avec par exemple de nouvelles places de crèche, des groupes scolaires, des équipements publics. Nous avons plusieurs labels qui sont venus récompenser le travail de la ville, comme le label « Ville active et sportive », qui vient illustrer la qualité de nos équipements et de nos services au public.
Mais quand je dis « la ville » c'est le travail des fonctionnaires et les choix politiques que nous faisons, nous les élus. Donc pour moi, il faut continuer ce qui a été initié.
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